Comment courir le lendemain de Noël malgré une gueule de bois ?

Comment aller courir avec une gueule de bois après Noël ?

Les fêtes de Noël… cette période magique où l’on partage des moments joyeux autour de repas copieux et de boissons festives. Mais voilà, le lendemain matin – les jambes lourdes, la tête embuée, et cette petite voix qui vous murmure de rester sous la couette. Pourtant, sortir courir, même après une soirée bien arrosée, peut être une expérience surprenamment bénéfique. Alors, comment transformer ce moment difficile en véritable opportunité pour se reconnecter avec soi-même ?
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S’écouter avant tout : ralentir et accueillir son rythme du jour

Il y a des matins où l’on se met en tenue de sport et on se sent invincible, prêt à avaler les kilomètres. Celui d’après le réveillon est rarement de ceux-là. Après une soirée riche en rires et en excès, il n’est pas question de viser votre meilleur temps, ni même de vous lancer sur votre sentier habituel de trail.

Imaginez ceci : au lieu de chausser vos baskets pour performer, vous le faites comme un cadeau que vous vous offrez. Un moment doux, où le seul objectif est de bouger votre corps en respectant ses ressentis. Si votre foulée est plus lente, laissez-la l’être. Peut-être que vous n’irez pas bien loin, mais chaque pas compte – c’est un pas de plus que de rester affalé sur le canapé.

Une petite balade sur un chemin en forêt, ou une course tranquille dans un parc silencieux peut déjà suffire à rompre l’inertie. Ce simple fait de sortir respirer l’air frais, loin de l’agitation de la veille, peut transformer une matinée morose en moment apaisant. N’oubliez pas que sur les sentiers, personne ne juge votre allure, sinon vous-même.

Préparer son corps : hydratation, énergie et sensations

Avant de vous lancer sur les chemins, n’oubliez pas votre meilleur allié : l’eau. La consommation d’alcool, même modérée, déshydrate le corps. Votre première mission du matin est donc de refaire le plein : un grand verre d’eau, ou mieux, une tisane légèrement sucrée pour réconforter votre estomac. Si vous avez le courage, ajoutez quelques tranches de citron pour aider votre corps à se remettre à équilibre.

Côté alimentation, après une soirée de festin gourmand, évitez les lourdeurs. Privilégiez une tranche de pain complet avec un peu de miel ou une banane. Ces choix simples rechargeront doucement vos batteries sans alourdir votre digestion.

Et surtout, écoutez vos sensations. Le moment où vous lacez vos chaussures sera déjà un indicateur. Si une migraine persiste trop fortement ou si un léger vertige vous prend, ce n’est peut-être pas encore le bon moment. Dans ce cas, pourquoi ne pas opter pour un étirement léger dans votre salon accompagné de votre playlist préférée pour commencer doucement ?

Les bénéfices insoupçonnés d’un effort post-gueule de bois

Vous en doutez peut-être, mais bouger un peu, même doucement, pourrait bien être l’antidote à vos maux post-réveillon. La sudation provoquée par le sport, même modéré, aide votre corps à éliminer les toxines accumulées pendant la soirée. Une boucle courte sur un chemin boisé, avec de l'air pur à chaque inspiration, peut véritablement faire des miracles. Chaque foulée devient comme une petite étape purificatrice, un moyen de soulager ce corps fatigué et alourdi par les excès.

De plus, cette légère activité stimule aussi la production d’endorphines, ces hormones du bonheur. Pensez-y : revenir chez vous, rosé(e) des joues, le moral bien plus léger et le foie peut-être un peu plus content, cela n’a pas de prix. Courir après une soirée festive, c’est un peu comme réécrire son propre lendemain – passer du brouillard émotionnel à une clarté d’esprit.

Et n’oublions pas que ce rituel, même s’il n’a rien de spectaculaire sur le papier, peut se transformer peu à peu en tradition personnelle. Oui, le 26 décembre pourrait bien devenir votre jour préféré : celui où vous retrouvez un moment unique pour prendre soin de vous, malgré tout.
Alors, mes ami(e)s des sentiers et amateurs de l’effort entre deux festivités, n’oublions pas de placer l’humain et le bien-être avant toute performance. Ce n’est pas la vitesse ni la distance parcourue qui comptent ces jours-là, mais la joie de sortir respirer, revigorer son esprit et accueillir ce corps qui a tant donné la veille. La gueule de bois peut être un frein, certes, mais aussi une opportunité. Écoutez-vous, buvez (de l’eau !), et laissez vos foulées transformer votre lendemain en nouvelle aventure. En fin de compte, courir n’est jamais juste un « effort » : c’est un moment pour nous rappeler à quel point nous sommes vivants.

Audrey
Audrey
Audrey est adoratrice du trail. Elle pratique depuis plus de 10 ans maintenant plus pour l'amour de la nature que pour la compétition. Elle a finit 2 fois le Grand Raid en moins de 40h.

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