Ryan Sandes : une danse sauvage au cœur de la Coconino National Forest
Parmi les sentiers poussiéreux du nord de l’Arizona, une silhouette familière fend la lumière tamisée filtrée par les pins ponderosa. Ryan Sandes, accompagné de Christian Meier, trace sa ligne entre les arbres, capturé dans une photo aussi brute qu’éthérée, publiée sur son compte Instagram. En légende : “cutting shapes through the trees of the Coconino National Forest 🌲”. Cette simple phrase en dit long sur la philosophie de ce coureur sud-africain : chaque sortie en trail est une forme d’expression, un langage de mouvement né d’un amour profond pour la nature.
Ce post s’inscrit dans le contexte de la Cocodona 250, une course mythique de 250 miles (près de 400 km) à travers les paysages arides et majestueux de l’Arizona. Ce n’est pas un hasard si Sandes est là. Premier Sud-Africain à remporter un ultra de la série Ultra-Trail World Tour, multiple vainqueur du légendaire Western States 100 et de la Leadville 100, Sandes repousse les limites, pas seulement pour la gloire, mais pour se connecter à l’essence même du trail : l’endurance, la solitude choisie et la communion avec les grands espaces.
Aux côtés de Christian Meier — ancien cycliste pro reconverti en ultra-aventurier — Ryan incarne cette nouvelle génération d’athlètes aventuriers, un brin poètes, qui remettent le plaisir du mouvement au centre de la performance.
La communauté trail voit en Ryan un modèle d’humilité, de résilience, et de passion. À travers ses publications, il transmet un message simple mais puissant : courir, c’est vivre pleinement. Une leçon d’authenticité dans un monde souvent trop chronométré.

